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Coup de théâtre : Vinicius Jr ne remporte pas le Ballon d’Or 2024, on dirait qu’ils ont sanctionné le noir qui parle trop

 

La rumeur circulait depuis la veille, mais elle a été confirmée ce lundi lors de la cérémonie officielle de remise du Ballon d’Or au Théâtre du Châtelet, en France. L’ailier brésilien du Real Madrid, grand favori, ne remporte finalement pas le Ballon d’Or 2024. C’est le milieu de terrain espagnol de Manchester City qui est élu meilleur joueur de l’année 2023-2024 par France Football.


Ce n’est pas un scandale que Rodri remporte cette distinction, car il possède les performances collectives et individuelles pour mériter le trophée, tout comme Vinicius. Cependant, ce qui paraît étrange, c’est que des mois avant la remise du prix, la majorité des acteurs du monde du football s’accordaient à dire que les performances de Vinicius surpassaient celles des autres candidats au Ballon d’Or. La question qui se pose maintenant est : pourquoi ce revirement de dernière minute ?

 

Il n’est un secret pour personne que Vinicius Jr est devenu mal aimé dans le milieu du football pour ses dénonciations du racisme systémique. Auparavant, seuls les supporters adverses se comportaient mal envers lui sur le terrain, mais avec ce qui se passe pour le Ballon d’Or, on commence à croire que les journalistes, anciens joueurs et dirigeants s’y sont mis eux aussi.

 

Ne pas lui remettre le trophée alors qu’il le mérite légèrement plus que les autres pourrait servir de message, envoyé par ceux qu’il dénonce. Une façon de lui dire qu’en tant que noir à la peau foncée, il devrait se taire même lorsqu’il subit des choses horribles.

On se souvient de sa déclaration sur l’Espagne, lorsqu’il avait demandé qu’on retire l’organisation de la Coupe du monde 2030 à ce pays si les supporters ne changeaient pas leurs comportements racistes. De nombreux analystes avaient prédit que cette déclaration, ainsi que d’autres, pourraient lui coûter cher.

Eh bien, c’est désormais chose faite : ils ont sanctionné « le noir qui parle trop », comme à l’époque coloniale et esclavagiste où l’on punissait le noir qui osait se rebeller.

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