Nous sommes à un tournant décisif. Chaque Haïtien devrait aujourd’hui se poser une question simple mais vitale : *allons-nous les laisser nous exterminer lentement, ou allons-nous enfin nous lever, renverser la marmite, et reprendre notre destin en main ?*
Le pays en chute libre
Haïti traverse l’une des périodes les plus sombres de son histoire contemporaine. L’insécurité règne, la peur dicte les gestes quotidiens, et la mort rôde, imprévisible. Nous sommes devenus des cibles mouvantes, des proies faciles. Comme des œufs guettés par des serpents, nous vivons dans l’angoisse constante de perdre un proche, de disparaître sans raison, sans justice.
Un peuple exténué
Ces dernières années, nous avons couru plus que nous avons respiré. Nous avons pleuré plus que nous avons ri. Le stress est devenu notre quotidien, la survie notre unique ambition. Nous payons plus pour obtenir moins. Tout va de travers. Le pays est à l’envers, les valeurs sont renversées.
Qui est responsable ?
Le temps n’est plus aux lamentations, ni aux jeux de blâme. Le pays a besoin d’un nettoyage en profondeur. Il faut extirper les racines du mal, balayer l’hypocrisie, démasquer les parasites. Il nous faut une vraie refondation. Mais qui aura le courage de commencer ? Qui osera lever la main ?
L’exode devient logique
Autrefois, partir était un choix difficile. On trouvait encore des raisons de rester, de croire, d’espérer. Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour comprendre ceux qui veulent fuir. Et nombreux sont ceux qui n’attendent qu’une occasion.
Un devoir envers nos familles
Celui qui a une famille, une épouse, des enfants, doit réfléchir. Il ne s’agit plus de rêve ou de confort. Il s’agit de survie. De dignité. D’un sacrifice peut-être, mais nécessaire pour ceux qu’on aime.
Une question, une urgence
Je vous laisse avec cette question, à méditer profondément, mais à laquelle il faut répondre sans tarder :
Allons-nous les laisser finir de nous détruire ? Ou sommes-nous prêts à nous lever, à agir, à sauver ce qui peut l’être ?
L’heure n’est plus aux discours. L’heure est à la décision.
Par : Dieuveuille François