Dans un article publié ce jeudi 12 juillet, le média indépendant Ayibopost révèle que le climat politique au Kenya pourrait avoir une influence significative sur le comportement des policiers de la Mission Multinationale de Sécurité en Haïti (MMAS).
Le président kenyan William Ruto fait face à une forte opposition. Plusieurs voix s’élèvent pour demander son départ après la promulgation d’une loi controversée sur les finances du gouvernement, depuis retirée.
« Nous risquons de voir des cadavres de policiers en mission en Haïti arriver à Nairobi », déclare à Ayibopost un journaliste d’investigation kényan. « Si cela arrive, Ruto, déjà très impopulaire, sera forcé de démissionner », poursuit-il.
Des manifestants kenyans ont exprimé leur opposition à l’envoi de la force dans le pays. En conséquence, le premier contingent de policiers kenyans présent en Haïti depuis le 25 juin n’a jusqu’à présent mené aucune opération pour démanteler les gangs armés.
La situation au Kenya ajoute une dimension de complexité à la mission de sécurité en Haïti, nécessitant une prudence accrue de la part des autorités concernées.