Les conséquences socio-économiques du tremblement de terre du 12 janvier 2010 continuent de se faire sentir 11 ans plus tard. Petit retour sur cette journée meurtrière que les autorités semblent oublier puisqu’elles ne font rien pour accompagner les victimes les plus vulnérables.
C’était le 12 janvier 2010 aux environs de 4h PM que la terre haïtienne s’était mise à trembler sous les yeux des habitants, qui pour la plupart n’avaient jamais connu un tel événement avant.
Pour certain, il s’agissait d’un avion en plein crash, pour d’autres c’était l’avènement du Christ. Des maisons ont été détruites, le nombre de morts était d’environ 300 000. Une bonne partie de la population n’avait n’avait nulle part où aller, jusqu’au jour où l’ancien président René Garcia Préval a déclaré la zone de Cannaan, d’Onaville,de Jérusalem et de corail d’utilité publique. Depuis lors, les survivants du séisme se sont établis dans ces zones sans couverture légal d’électricité, sans eau potable.
11 ans plus tard, toujours le même cas de figure d’une population accablée par la misère. Des routes non construites, zone non boisée.
La population féminine vit essentiellement du commerce dans la zone de bon repos, pendant que l’opposé se livre à des journées de travail qui ne leur permettent pas vraiment de subvenir à leurs besoins.
Ces rescapés du séisme attendent toujours le bras étatique pour les aider à sortir de leur misère.
Chéry Guyberson