Symbole incontesté du gigantisme et de la puissance de Dubaï, cette grande tour de béton, de verre et d’acier est un véritable exploit architectural, une création unique. C’est la principale attraction touristique de la ville, avec chaque année près de 2 millions de visiteurs. Avec ses 828 mètres de hauteur, c’est la plus haute structure construite par l’Homme.
Elle dépasse de loin la Skytree, sa rivale de Tokyo qui mesure 634 mètres.
La construction du Burj Khalifa s’est achevée en 2010, et aura nécessité 330 000 m³ de béton armé, 39 000 tonnes de poudres en acier, 142 000 m² de verre, 1 830 tonnes d’aluminium… Soit le poids de 5 Airbus A380.
C’est environ 12 000 employés qui ont travaillé simultanément lors de son achèvement. Une polémique a éclaté concernant les conditions de travail des ouvriers qui étaient payés trois fois rien.
Le building a coûté 1.5 milliards de dollars et compte 160 étages habitables, dont près de 1 000 appartements.
Il contient 57 ascenseurs dont certains sont les plus rapides du monde avec une vitesse de 18 m/s.
Une plateforme d’observation nommé « Burj Khalifa Sky » est situé à 555 mètres d’altitude, au 148e étages.
C’est le rendez-vous ultime des passionnés de Base Jump qui s’élancent depuis le sommet de la tour pour planer dans les airs durant quelques secondes avant d’ouvrir leurs parachutes.
La tour a besoin de 946 000 litres d’eau par jour pour le système de climatisation et chaque année la condensation permet de récupérer 66 000 m³ d’eau, soit une vingtaine de piscines olympiques.
Encore plus impressionnant, la Kingdom Tower, en Arabie saoudite, devrait être achevée en 2025.
Elle deviendrait la première construction humaine à dépasser les 1 000 mètres de hauteur, soit 1 007 m.
Comme vous devez vous en doutez, ces bâtiments sont loin d’être éco-responsables…
« La construction d’un gratte-ciel de béton a un impact carbone très important. Et la ventilation des intérieurs est énergivore. »
Pascal Gontier – architecte, urbaniste.
Jean Obed Sibrun