Depuis quelque temps, les agents de la police nationale d’Haïti (PNH) semblent animés par un esprit de répression, contre tout mouvement de protestation anti-Jovenel sur le territoire national, particulièrement dans la région métropolitaine.
Plusieurs étudiants et professeurs de l’Université de l’État d’Haïti (UEH) avaient annoncé une marche pour le mercredi 10 février 2021, pour dire non à la dictature.
Aux environ de 09h et quelques minutes devant la faculté d’ethnologie, le décor était bien planté, pancarte en main avec des slogans acides, les étudiants de L’UEH et plusieurs militants ont marché pacifiquement comme l’avait annoncer, une information confirmée par notre consœur Amélie BARON sur tweeter.
Au cours de cette marche, les forces de l’ordre ont fait l’usage abusif de gaz lacrymogène, bilan quatre (4) blessés dont deux (2) journalistes, Dieu-nalio CHERY et Johnny FILS AIMÉ.
À noter que le photojournalisme CHERY avait été victime en 2019 au parlement par le sénateur FÉTHIÈRE.
Par ailleurs, les policiers ont bombardé l’arrière du pick-up de la radio télé Pacific malgré que le véhicule était dûment identifiable.
Toutefois, face aux brutalités policières, le secrétaire général de l’association des journalistes haïtiens (AJH) Jacques DESROSIERS, dénonce et condamne le comportement des agents de la PNH à l’égard des travailleurs de la presse lors des mobilisation anti-gouvernementale, acte qu’il qualifié d’atteinte à la liberté de la presse et a l’information.
Le chef de l’association exhorte la direction de l’institution policière à diligenté rapidement une enquête afin de déterminer les responsables et les faits comparaître par-devant les autorités judiciaires.
À souligner les journalistes présents sur le béton ont provoqué une manifestation improvisée après que les policiers aient gazé plusieurs journalistes, en se dirigeant devant les locaux de la direction départementale de l’ouest (DDO).
Pour OVOMAG Stéphane Eustache
Crédit Photo: Ted actus